Baptiste Ridira : « On entame un nouveau cycle »

Le DFCO reçoit Rouen ce vendredi 1er novembre à 19h30. Un match qui promet d’être agréable entre deux équipes joueuses.

Le point infirmerie

« On n’a pas plus de blessés que la semaine dernière si ce n’est Izak Akakpo qui sera indisponible ce week-end avec une petite lésion à la cuisse. Normalement cela ne devrait pas être trop grave ni trop long pour lui. Il n’y a pas de retour particulier parce qu’on a toujours Ben-Chayeel Hamada, Souleymane Cissé, Joseph Mendes et Victor Poisson qui sont indisponibles. »

L’équipe de Rouen

C’est une équipe joueuse de par l’ADN de son coach et de par leurs inspirations, et le profil des joueurs. Ils ont des profils de joueurs de ballon qui sont plutôt dynamiques dans la mobilité entre les lignes. Ce sont des joueurs qui aiment bien posséder et jouer avec le ballon. Personnellement, je pense que c’est une philosophie qui peut nous convenir, de ne pas rentrer que dans l’aspect athlétique et dans un match uniquement basé sur les duels. Ça peut être un match agréable, en tout cas pour les spectateurs, dans la possession des deux équipes et dans le contenu. »

Le travail en attaque

« On travaille avec tout le groupe à la fois sur la capacité à faire de bonnes passes, à mettre le joueur qui doit finir dans les bonnes conditions. Il ne faut pas non plus se focaliser uniquement là-dessus même si c’est une question que l’on me pose 10 fois par semaine que ça soit par l’entourage du club ou dans la presse et les différents médias. Aujourd’hui, je ne fais pas une fixation dessus. Si on n’avait pas d’occasion, on pourrait s’inquiéter. Là ce n’est pas le cas. Je pense qu’avec un peu de sérénité, de confiance, et de rigueur, on va pouvoir inverser la tendance le plus rapidement possible. »

Le tiers du championnat

« J’ai pour habitude de plutôt faire un bilan au mois de décembre. Je n’ai pas le sentiment qu’il faille déjà tirer des conclusions parce qu’on n’a jamais été dans la configuration dans laquelle on commence à être depuis deux matches : être avec l’ensemble du groupe, avec toutes les forces en présence, avec la possibilité de faire des choix forts ou des vrais choix par rapport à l’effectif. Pour moi, on entame un nouveau cycle jusqu’en décembre. Ce que je retiens du premier cycle, c’est le projet de jeu qu’on a réussi à mettre en place en termes de fonctionnement, d’entente, de qualité de contenu. Ce que l’on a vu sur les derniers matches en est le témoin. Et en termes également d’état d’esprit. Je trouve qu’on a une équipe qui représente ce qu’on recherchait avec la nouvelle direction : un club avec des valeurs, avec une sorte de dévouement pour l’entité. On retrouve cela sur le terrain. Alors oui, on ne fait pas tout bien et on a perdu des matches, mais ces deux piliers sont des bases solides qui vont nous permettre d’aller un peu plus loin sur ce deuxième cycle jusqu’à la fin décembre et quand je parle de cycle je mets dedans à la fois le championnat et la coupe parce qu’il y a un vrai enjeu à pouvoir continuer dans les deux compétitions jusqu’au 21 décembre. »

Un tournant?

« Cela fait trois ou quatre matchs que l’on me demande si ce sont des tournants. Au final, j’ai l’impression que les tournants c’est tous les week-end. C’est un championnat pour moi qui va être très serré, très homogène jusqu’à la fin. De toute façon, tous les points qu’on laisse en route vont nous pénaliser pour pouvoir nous accrocher en haut du classement. Quelques soient les matchs et qui plus est à domicile, il faut pouvoir les aborder comme si c’était les plus importants de la saison, pour les jouer justement match après match, avec cet esprit Coupe de France, pour garder ce côté performance à l’instant T et jouer les rencontres les unes après les autres et mettre beaucoup d’énergie pour ne pas laisser filer des points qu’on pourrait regretter. C’est un championnat long, homogène, une équipe pour moi qui n’a pas 13 points de retard sur la tête, pourra toujours très bien figurée en deuxième partie. Pour moi, il n’y a rien de fait après ce match là. »