Pascal Dupraz avant DFCO – Paris FC : « J’ai envie d’y être »

Avant le match capital de ce vendredi contre le Paris FC (20h45), le coach Pascal Dupraz est passé en conférence de presse d’avant-match.

Point infirmerie

« Xande Silva va mieux. Il a été consulter. Il est apte. Malgré tout, il a pris un sacré tampon. C’est pour ça qu’on l’a laissé entre les mains du staff médical jusqu’à hier. Ce matin, il était tout sourire donc ça va mieux. Senou Coulibaly sera là. Il n’a manqué l’entraînement que lundi. Il est bien soutenu par ses coéquipiers et l’ensemble du club. Christopher Rocchia et Valentin Jacob seront absents. J’émets des doutes sur leur participation au dernier match contre le Havre. Sinon, tout le monde est sur le pont. […] On a beaucoup régénéré cette semaine parce qu’il y avait besoin. Physiquement, bien sûr que ça commence à peser, mentalement aussi. On se fait tirer dessus à balles réelles, mais on riposte à balles réelles également et ça coûte. »

Se concentrer sur nous

« Jusqu’à l’issue du match de Nîmes, je recommandais aux joueurs de ne penser qu’à nous, de ne compter que sur nous-mêmes, alors que légitimement on était obligé de compter aussi sur quelques défaillances, ou sur des équipes qui tournaient moins que nous. On avait fait la partie du travail qui nous intéressait, à savoir carburer, gagner des matchs, marquer des points. Tout ceci nous a amené après le match de Nîmes à sortir de la zone de relégation. Ce n’est pas maintenant qu’on va s’occuper des autres. Ce qu’il faut, c’est uniquement s’occuper de nous et c’est ce que les garçons font bien. On a complétement basculé sur le match à venir. On ne fait pas de projection sur le dernier match. Ce qui nous importe, c’est de bien jouer le match contre le Paris FC. Il y a un savoir sur ce match-là, une manière de procéder. Je suis sûr que les joueurs ont la recette pour disputer ce match-là, de manière à ce qu’ils s’emploient totalement et que l’enjeu ne les inhibe pas. C’est ça le véritable enjeu du match que nous avons à disputer contre le Paris FC. C’est ce que les tennismen éprouvent ou tout champion alors qu’il va gagner ou qu’il est proche de gagner, c’est tout à coup de se crisper et jouer petit bras. Ce n’est surtout pas ça qu’il faut qu’on voit demain. Facile à dire, moins facile à faire, mais malgré tout, depuis le début de la semaine, on travaille vraiment sur cet axe-là, de manière à ce que demain soit pour nous la journée parfaite. »

L’importance du public

« On joue encore une fois contre une équipe qui est supérieure à la nôtre. Il ne faut pas faire preuve de béatitude, mais d’un réel optimisme parce que je crois qu’il manque à l’heure où on se parle, que quelques centaines de places pour que le DFCO joue à guichets fermés demain. C’est une première performance en soi. J’ai de la mémoire, et je me souviens que le premier match contre Rodez, j’avais l’impression qu’il n’y avait personne. Les joueurs, ce sont eux les uniques responsables de ce fait remarquable. Grâce à leurs résultats, à leurs comportements, ce qu’il montre sur le terrain, les attitudes qu’ils développent, les messages qu’ils renvoient aussi, ce sont eux qui ont réussi à faire venir les supporters en nombre. Je leur répète aussi, parce que c’est factuel, qu’ils gagnent des matchs, qu’ils n’en perdent pas, qu’ils marquent plus de buts qu’ils n’en concèdent pas, qu’ils renversent des scenarii qui sont quelquefois mal embarqués, qu’ils ont en eux cette absence de renoncement. […] Ce match n’est pas plus capital que les autres, parce que si on avait réussi ce match là sans réussir un ou deux de ceux que nous avons joué jusqu’alors, ce match-là compterait pour du beurre. Donc il n’est pas plus capital que les autres, mais il se trouve qu’il est là, coincé à l’avant dernière journée du championnat de Ligue 2. Aujourd’hui, il n’y a plus que six points à distribuer. Il ne faut surtout pas que les joueurs se tendent, il faut qu’ils redoublent d’initiatives, qu’ils continuent à tenter, oser car c’est à ce prix-là qu’ils réussiront tout simplement. »

L’état d’esprit

« Je suis impatient. Normalement, si on est craintif, si on est peureux, on n’est pas impatient. Là, je suis impatient, j’ai envie d’y être et les joueurs aussi. […] L’optimisme est raisonnable. Quand vous obtenez des résultats, 15 points sur 21 quand vous étiez à la cave, ça engage à l’optimisme. Je n’ai même pas envie de leur dire d’être vigilant, car je sais que les matchs, il faut les jouer. Je suis focus sur la production qu’ils doivent fournir demain. […] Il faut construire sa victoire et pour construire sa victoire, il faut maitriser les débats. Il faut maitriser notre manière de faire. C’est ça l’objectif. Avec toujours notre volonté de mettre l’équipe adverse en difficulté dès qu’on aura l’ouverture. Il faudra construire notre match avec le sentiment et la notion d’une équipe bien organisée, bien articulée avec des idées directrices. »