Stéphane Mangione : « On est dans un club exceptionnel ! »
- Ligue 2
Milieu offensif du DFCO entre 1999-2003 et 2004-2009 et ancien chouchou des supporters, Stéphane Mangione a effectué son retour au club dans une nouvelle fonction, celle d’entraîneur adjoint. Avant d’affronter le FC Annecy, il ses remémore le passé et constate tout le chemin parcouru par le DFCO.
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Un retour aux sources
« Comme on le dit aux joueurs, les victoires sont l’essence d’un vestiaire. Notre bon départ amène beaucoup de joie et de stabilité pour le travail. Mon retour au DFCO se passe merveilleusement bien dans un outil de travail qui fait partie du Top 5 français. Quand j’ai quitté le club, on était dans des structures très moyennes. Aujourd’hui, tout est réuni pour faire de belles choses. Dans le football, nous n’avons pas beaucoup de temps, donc il faut avancer rapidement mais sereinement. »
Une émotion particulière ?
« Durant toute ma carrière et mon après-carrière, j’ai senti beaucoup de gentillesse autour de moi. Quand j’étais joueur, j’avais la chance d’avoir la sympathie des gens. Quand j’étais bon, j’étais vite encensé, et quand j’étais moins bon, ils étaient indulgents. Je suis Dijonnais, ma famille est ici, mais je viens dans une position différente. Dans un staff, on peut partir par la grande porte, mais dans 80 % des cas, un staff part car il est remercié. Il faut donc rester mesuré dans nos sentiments et donner le meilleur de soi-même pour laisser une belle image du club quand on part. On doit laisser une trace à Dijon. C’est important. »
Le DFCO a bien grandi !
« Quand la fusion a eu lieu en 1998, nous étions un groupe de 25-27 joueurs dans les vieilles salles sous la tribune des Poussots, avec la salle de musculation à l’étage du gymnase. Les recrues, telles que David Linarès et Vedad Ibisevic qui arrivaient de Lyon et Paris, se retrouvaient dans des lieux très modestes pour une Ligue 2. Il y a toujours eu des valeurs humaines très fortes dans ce club, ça fédérait rapidement et la cohésion se passait à merveille. Cela a été le fer de lance et je trouve que, dans l’évolution du club, ces valeurs-là se sont gardées. Ensuite, les arrivées de Rudi Garcia et Fred Bompard ont permis de professionnaliser le club. On avait alors déjà un bel outil pour progresser, mais Fred Bompard était à la fois entraîneur adjoint et de la réserve, on n’avait qu’un seul préparateur physique, très peu de matériel… Aujourd’hui, on est dans un club exceptionnel. N’ayons pas peur des mots ! Si un joueur hésite entre deux clubs pour signer, tu lui montres le centre d’entraînement, la balance penche directement. Le Président Olivier Delcourt et les acteurs de ce projet peuvent être fiers. »
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