Rose Lavaud : « Heureuse de continuer l’aventure au DFCO »

Après avoir signé un nouveau contrat d’un an au DFCO, Rose Lavaud est revenu sur cette nouvelle signature et a évoqué la saison prochaine avec ambition.

Quelle est ta réaction au moment de signer ce nouveau contrat au DFCO ?

Je suis très heureuse de continuer l’aventure au DFCO, en espérant que la saison prochaine, nous pourrons gratter encore des places au classement. Je travaille à côté en tant que kinésithérapeute à Saint-Apollinaire. J’ai donc une stabilité que j’apprécie. C’est bien aussi de pouvoir mettre un pied dans le monde professionnel hors football. Au DFCO, les dirigeants me permettent d’avoir cette double fonction, ils sont à l’écoute, donc c’est positif. Les infrastructures du club sont très bonnes, donc je fais du football dans d’excellentes conditions.

Tu viens de boucler ta cinquième saison au DFCO. Ton rôle a-t-il évolué au sein de l’équipe ?

Chaque saison est différente, à chaque fois, il y a des changements, que ce soit au sein du staff ou des vestiaires. Personnellement, je garde ma ligne de conduite. Je ne change pas forcément d’attitude en vieillissant. Ce n’est pas forcément dans mon tempérament de prendre la parole, mais j’essaye d’être plutôt leader technique et d’être exemplaire dans l’attitude.

Tu as joué 264 matchs en Division 1 ! C’est beau non ? Comment apportes-tu ton expérience dans le vestiaire ?

Je ne parle pas beaucoup. Sur le plan de la communication, c’est peut-être dommage, je pourrais apporter plus. J’essaye d’apporter de la rigueur pour montrer aux plus jeunes, que si on a envie de réussir, il faut un minimum de sérieux.

Au cours de ces 264 matchs, comment as-tu vu évoluer le championnat ?

Ça a clairement évolué en termes d’infrastructures et de niveau de jeu. Quand j’ai commencé à jouer à Toulouse, en D1, certains week-ends, on jouait sur des champs de patates. Là, ça a clairement évolué car on joue dans des grands stades. C’est vraiment top ! Sur le plan des entraînements, on avait séance à 18h30 le soir après le travail ou les études… On jouait le dimanche. Là, nous sommes quasiment toutes professionnelles ou semi-professionnelles. C’était plus amateur. Le football féminin évolue, mais encore lentement par rapport au football masculin. Ça ne suit pas encore dans tous les domaines, notamment au niveau des salaires.

Quel bilan fais-tu de cette saison et qu’attends-tu de la saison prochaine ?

Cette saison, la mayonnaise a pris un peu de temps à prendre. Ensuite, on a fait une bonne seconde partie de saison, ce qui nous a permis d’être maintenues assez rapidement. Cela fait du bien mentalement. C’était le bonheur par rapport à la saison dernière… La saison prochaine, on va garder une ossature intéressante au niveau de l’effectif, donc avec les recrues qui vont arriver, tout sera mis en place plus rapidement pour avoir des résultats. Il faut aller gratter des places au classement.