DFCO – Versailles / B.Tavenot : « Un match test »
- National
Retour au championnat pour le DFCO avec la réception de Versailles, un match qui doit permettre aux hommes de Benoît Tavenot de valider le point pris à Nîmes.
Point infirmerie
« On a toujours comme blessé Daniel Congré et Joseph Mendes. Daniel Congré devrait rejoindre le groupe d’ici une petite semaine. Par rapport à Joseph, nous sommes un peu plus dans l’incertitude. Il y a des jours où on avance, des jours où on recule. Il a un nouvel examen demain. J’espère qu’on pourra le récupérer d’ici une quinzaine de jours. »
Enchaînement Coupe – Championnat
« En termes de volume d’entraînement, d’intensité d’entraînement, on n’a rien changé. On s’est toujours entraîné pour préparer les matchs le plus sérieusement possible. Ce qui a changé par rapport au match de Coupe de France, c’est que j’ai pris en compte les cartons, les états de fatigue. Cela permet à certains joueurs de jouer, de se montrer, même si c’étaient des équipes de niveau inférieur. Ils ont montré que je pouvais compter sur eux. Versailles, c’est le match qui doit valider notre point de Nîmes. Je ne vois pas plus loin que le match de Versailles, et après Versailles, on se projettera sur Orléans, la Coupe et le Red Star. »
Versailles, un adversaire de taille
« Versailles c’est une équipe très solide, très costaud, avec des joueurs d’expérience, des joueurs qui ont joué à un niveau supérieur. Cela va être encore un match test pour nous. Est-ce qu’on est capable de basculer en eaux un peu plus calmes, et de se donner un peu de perspectives à très court termes ? Comme je l’ai dit, j’aimerais arriver placé à la trêve. Il ne faut pas être trop loin de cette seconde place. Il faut être en eaux plus calmes car ça va vite dans les deux sens. Depuis notre mois de septembre, où en début de mois, j’avais fait des projections, aujourd’hui j’évite de me projeter trop loin. Je me projette sur des cycles de 2-3 matchs et là, le match de Versailles doit terminer notre cycle de match avec celui de Nîmes. Après on enchainera autre chose. »
Les ambitions en championnat
« Le championnat est très long, il reste deux tiers du championnat. Il y a beaucoup de choses qui peuvent se passer et dans les deux sens. Aujourd’hui, on n’a pas trouvé notre rythme de croisière, j’espère qu’on le trouvera. On ne peut pas dire aujourd’hui que le championnat est terminé. Ce serait un mensonge. Nous on travaille tous les jours pour avancer, pour faire le meilleur championnat possible. Aujourd’hui, on est en déficit de points, c’est une évidence. Mais j’aimerais arriver placé après le match de Sochaux. Après, c’est une longue course, mais le discours c’est aussi que cela va vite dans les deux sens. Aujourd’hui, on est à la bataille avec beaucoup d’équipes pour éviter les 6 dernières places. Il faut être très calme et factuel par rapport aux matchs et à la situation. Je ne parle pas aux joueurs de la deuxième place tous les jours, mais je dis qu’aujourd’hui, on a encore la possibilité de le faire. C’est sûr que si on n’avance pas plus vite, à un moment ça va se refermer mais aujourd’hui, on a encore la possibilité de le faire. »
Le métier d’entraîneur
« Quand on est en eaux plus calmes, on travaille toujours un peu plus sereinement, ça pompe moins d’énergie. Les entraîneurs qui jouent le très haut niveau, qui doivent gagner tous les matchs pour être champions, c’est très usant. Les entraîneurs qui jouent un maintien, c’est très très usant. Pour l’avoir connu à Metz en tant qu’adjoint, un entraîneur qui joue une fin de saison un ventre mou, c’est pénible aussi. Chaque situation a ses caractéristiques. Nous, on est dans le travail, on a l’objectif de réaliser encore une très belle saison, on doit arriver placé en décembre. »
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