D. Peixoto : « J’ai franchi un cap en rejoignant Vitality »
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Joueur pro de la Team Vitality depuis l'année dernière, Diogo Peixoto disputait la e-Ligue 1 2019-2020 organisée par la LFP en tant que représentant PS4 du DFCO. Après une phase de poules maîtrisée, il a dû s"incliner aux portes de la finale.
Comment s'est déroulé ton parcours dans cette compétition ?
" L'objectif, comme pour toutes les compétitions, était de gagner le tournoi. C'est toujours pareil. La compétition avait très bien débuté pour moi. En phase de poules, j'ai réussi à décrocher deux victoires en deux matchs. En huitième de finale, j'ai affronté un jeune espoir du esport qui arrive en force. C'était un match très serré, mais j'arrive finalement à passer sur le score de 6 à 5. En quart de finale, j'ai joué contre Arsène, le joueur du PSG. C'était un match facile. Sur les deux rencontres, j'ai gagné 8 à 0. J'arrive en demi-finale face au joueur du FC Nantes mais la réussite n'était pas vraiment de mon côté. Je perds 2 à 0. "
Il a fallu s'adapter au nouveau règlement suite à l'arrêt brutal ?
" Clairement, cela nous a mis dans de mauvaises conditions. Nous étions habitués à jouer souvent. La compétition a été reportée donc nous avons stoppé net les entraînements. Nous ne savions pas si elle allait reprendre. Nous avons appris que la compétition redémarrait 5 jours avant. Le format était ainsi en online, alors que normalement, c'est du offline où nous jouons tous côte à côte. Je préférais ce format. En online, les petits joueurs n'ont pas de pression. Des joueurs expérimentés comme nous sont entraînés pour des compétitions offlines donc nous n'avions pas vraiment d'avantage avec ce changement. Nous ne sommes pas habitués à faire des compétitions onlines. "
En s'arrêtant en demi-finale, tu aurais pu espérer mieux ?
" Franchement, comme je l'ai toujours dit, une demi-finale, c'est comme une finale pour moi. Si tu gagnes, tu arrives au bout, car une finale, ça se joue sur un match, et ça ne se perd pas. Si j'avais passé ce tour-là, j'aurais pu espérer mieux, c'est sûr. "
Quel rapport entretiens-tu avec le DFCO ? Quelle est ta vision du club ?
" C'est une fierté de représenter un club professionnel évoluant en Ligue 1, et qui a accédé à l'élite depuis plusieurs années maintenant. C'est la première année que je les représente. Je portais le maillot de l'AS Nancy-Lorraine il y a deux ans, c'était la première fois pour moi. Je connais le DFCO et je suis le club comme toute personne qui suit de près la Ligue 1. C'est un club que j'appréciais déjà avant de le représenter. "
Le fait d'avoir signé chez Vitality l'année dernière t'a permis de franchir un nouveau cap ?
" Je pense que j'avais déjà franchi un cap l'année dernière avant de signer, puis j'en ai franchi un nouveau lorsque j'ai rejoint Vitality. J'étais dans un club norvégien avant cela. La structure n'était pas la même. La mise en place des entraînements était différente. Aujourd'hui, nous avons un préparateur mental, un préparateur physique, un kinésithérapeute. Cela permet d'être beaucoup plus focus sur ce que l'on doit faire et de se consacrer entièrement à FIFA. C'est sûr que ce genre de dispositions aide beaucoup. Cela m'a permis d'avoir plus confiance en moi, de travailler plus, de récolter des conseils de gens qui sont dans l'esport depuis dix ans maintenant. J'ai beaucoup appris, et je pense que ce n'est que le début. "
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