David Linarès avant Nice-DFCO : « Maintenant, il faut des actes »

David Linarès est revenu sur la déception de la défaite concédée face au Racing Club de Lens (0-1), sur le travail effectué cette semaine sur et en dehors du terrain pour prendre le déplacement à Nice par le bon bout.
 

Le point sur l’infirmerie

"Wesley Lautoa est sorti en cours de match. Il a une déchirure à l’orteil, c’est 3 semaines d’absence avant de reprendre la compétition. Yassine Benzia reste indisponible. Saturnin Allagbé avait un problème viral contre Lens, il sera apte pour Nice. Junior Dina Ebimbe s’est entraîné normalement cette semaine, il est apte pour postuler."

Se créer davantage d'occasions

"Dans notre situation, on se dit les choses calmement mais objectivement par rapport à notre situation comptable qui n’est pas bonne. Après avoir revu le match contre Lens, il y a beaucoup de choses à travailler, notamment dans le domaine offensif. On a fait pas mal de vidéo et de travail sur le terrain sur cet aspect-là. Notre entame de match était correcte, avec la volonté de prendre le jeu à notre compte. Il y a ce fait de jeu sur le but encaissé, mais on ne peut pas se satisfaire d’une deuxième mi-temps avec aussi peu d’occasions quand on veut sortir la tête de l’eau."

Répondre présent mentalement

"Il faut travailler l’aspect mental. Quand on est en bas du classement, l’aspect mental rentre forcément en ligne de compte. Après le but encaissé (contre Lens), il fallait être capable de switcher et revenir à des choses essentielles pour revenir à une certaine confiance. Des aléas, il y en aura d’autres. Il faut capable de repartir de l’avant. C’était malheureux pour Anthony (Racioppi) même si je retiens qu’il a fait une deuxième mi-temps à la hauteur de ses qualités."

Mettre plus de conviction pour faire mal à l'adversaire

"On travaille beaucoup sur la communication individuelle et collective. Offensivement, nous avons beaucoup travaillé aussi, après avoir vu en vidéo les quelques situations qui auraient pu être mieux négociées, notamment dans l’engagement et la détermination. Certains d’entre eux se sont exprimés, j’ai beaucoup aimé cette interaction. On a parlé de conviction. Il faut avoir plus de conviction dans les 30 derniers mètres pour faire mal à l’adversaire. On a mis des mots sur certaines choses à améliorer, maintenant il faut des actes."

Le choix de Jérôme Monier en tant qu'adjoint

"C’est quelqu’un que je connais très bien, car il m’a dirigé en tant qu’adjoint quand j’étais encore joueur. Nous avions beaucoup d’échanges déjà à l’époque. C’est une personne que j’apprécie humainement. Au niveau de l’expérience, il a connu le haut niveau avec plusieurs entraîneurs. Ces dernières années, il était à Reims avec le groupe Pro 2, où il y a de jeunes joueurs qui sont dans l’antichambre. Dernier point important, c’est qu’il connaît le club. Il répond ainsi au besoin d’être performant de suite, d’être tout de suite acteur. Ce choix a été dicté par le bon sens. Il va vite se fondre dans le travail, dans le staff."

De la détermination face à une solide équipe niçoise

"On se focalise sur nous. J’ai vu le match de Nice en coupe d’Europe, et je pense qu’ils ont eu un certain manque de réussite. C’est une équipe qui a de la qualité, notamment dans le secteur offensif. L’entraîneur a mis un place un projet de jeu depuis pas mal de saisons. C’est une bonne équipe de Ligue 1. On va aborder ce match avec détermination. Nous n’allons pas nous présenter en victime, mais en acteur pour sortir le plus rapidement possible la tête de l’eau."

L'hommage à Diego Maradona

"Beaucoup d’hommages lui ont été rendus, à juste titre. C’est un joueur qui a baigné mes plus belles années. Je suivais le foot à la TV et ses exploits retentissent encore dans ma mémoire. Je retiens ce qu’il a été sur le terrain, toute l’aura qu’il avait en Argentine. C’est un peuple particulier à mes yeux, j’aime beaucoup leurs valeurs sur le terrain et en dehors. Il a été très inspirant pour moi. J’avais un ancien coéquipier, en Espagne, qui, tous les jours, se mettait à genoux devant son casier et faisait son signe de croix devant la photo de Maradona. C’est un joueur qui a marqué et qui restera dans l’histoire du foot."