David Linarès : « Jouer l’OM, c’est une source de motivation en plus »

Après la période de trêve internationale, David Linarès a fait le point sur son groupe et rappelé sa volonté de redorer le blason dijonnais sur cette fin de saison. A commencer dès dimanche sur la pelouse de l'Olympique de Marseille.

Le point sur l’infirmerie et les suspendus

« Roger Assalé et Junior Dina Ebimbe, blessés aux ischios, reprendront mardi. Le protocole de réathlétisation est en cours. Levi Ntumba a reçu un coup en équipe de France et est en protocole commotion. Saturnin Allagbé va très bien, il n’a pas la COVID-19 comme les tests de Sierra Leone le disent... Pape Cheikh Diop a repris. Junior Dina Ebimbe, Didier Ndong et Aboubakar Kamara sont suspendus. Il y a des absences, cela fait partie des aléas d’une saison. Aux joueurs présents de faire le travail. »

L'OM, source de motivation supplémentaire

« Sur ce match face à l’OM, un dimanche à 21h00, je pense que c’est une source de motivation supplémentaire qui doit nous animer. Ce genre de rendez-vous, c’est une belle opportunité pour le groupe de montrer un visage positif. »

L'arrivée de Jorge Sampaoli

« C’est une nouvelle étape pour ce club. On connaît tous la personnalité de Jorge Sampaoli, personnage assez atypique dans le milieu du foot. Je l’apprécie car cela représente la culture sud-américaine, la grinta. Il est habité par ça et il sait le transmettre à ses joueurs.  C’est un entraîneur qui est plutôt sur le jeu de possession avec une volonté d’aller vers l’avant. C’est bien pour l’OM, je trouve que ça colle bien au personnage, même si j’appréciais aussi beaucoup André Villas Boas. C’était un autre style, un autre management, mais je trouvais qu’il avait fait du bon travail dans un contexte qui n’est jamais simple. »

Droit au but avec Sampaoli ?

« Dans toutes les sélections qu’il a eues, à Séville en Espagne, c’est un coach qui a prôné le jeu offensif. Il essaye de l’inculquer à son équipe, il faut parfois un peu plus de temps pour que les rotations et l’animation soient bien comprises. L’OM a des joueurs reconnus au niveau offensif, et ce système de jeu peut correspondre à la qualité de ces joueurs. On va faire en sorte qu’on ne les voit pas trop dimanche. »

Même sans supporters, le Vélodrome reste inspirant

« Jouer l’OM à Marseille, c’est toujours particulier. Ils ont vécu une saison particulière et mouvementée. C’est toujours un contexte particulier, mais pour nous, ça doit surtout être une source de motivation. Le Vélodrome sans son public n’a pas la même tonalité. Le lieu est historique, donc le fait de jouer cette équipe, pour nous joueurs, pour ceux qui découvrent la Ligue 1, ça doit être une source de motivation supplémentaire. C’est une enceinte magnifique pour jouer au football. »

Redorer le blason dijonnais

« Je peux comprendre la frustration du Président (dans différents médias). Cette saison n’est pas celle qu’on aurait aimé remplir. Personnellement, je suis vraiment focus sur chaque match, je les vis chacun comme un match de coupe de France. J’ai surtout envie de redorer un peu l’image de notre club et d’afficher certaines valeurs. On doit retrouver une unité, un visage. Contre Lille, Lyon, Marseille à l’aller, nous avions fait plutôt bonne figure, même s’il n’y avait pas forcément eu les points escomptés. Les joueurs ont à cœur de jouer ce genre de match. Pour nous, c’est un défi, une opportunité de montrer un visage plus conquérant. »

Mama Baldé et les problèmes offensifs du DFCO

« Notre animation offensive et le rendement de nos buteurs n’est pas à la hauteur de nos espérances. Mama Baldé a connu une période faste et a souvent été l’arbre qui cachait la forêt. Aujourd’hui, il est dans une période de disette. On connaît ses qualités, qui sont plutôt les appels dans la profondeur. Il doit travailler dans le dernier geste. J’espère que son énergie positive pour marquer des buts sera portée par l’ensemble de l’équipe. »

La forte motivation du coach

« Je vous l’ai dit dès ma prise de fonctions, j’aime ce club et je sais la chance que j’ai d’entraîner aujourd’hui en Ligue 1. A côté de ça, ma formation me prend beaucoup de temps. Moi, je vis ça comme une chance. Oui, c’est difficile, mais moi le football m’anime. Je suis surtout déçu pour ceux qui aiment le club, pour ceux qui ont envie de vivre de belles émotions, pour les salariés. Moi, j’ai cette chance aujourd’hui d’occuper ce poste, je m’investis chaque jour du meilleur que je peux, avec mes capacités, mon enthousiasme et ma fraîcheur. J’étais sur le terrain avec un certain tempérament, je suis le même en tant que coach. Je hais la défaite, mais je vis chaque situation comme une chance et une opportunité. J’aime ce métier, donc je me sens comme un privilégié. »