David Linarès : « Retrouver une solidité et un état d’esprit »

Avant le déplacement à Lille ce dimanche (coup d'envoi 17h), le coach dijonnais est passé devant les journalistes. Retrouvez des extraits de sa conférence de presse.

Point Infirmerie

"Il n’y a pas de changement du côté de l’infirmerie. Il y a toujours Yassine Benzia qui est en réathlétisation. Junior Dina Ebimbe a pris un mauvais coup sur l’action du rouge annulé contre Lorient, il a la cheville douloureuse. Il ne s’est pas entraîné aujourd’hui, il est resté en soins, on espère que ça va évoluer favorablement. On fera un point demain avec l’ensemble de l’effectif et le staff médical."

L'enchaînement des matchs

"C’est une période difficile pour enchaîner, on puise dans les réserves. Cela se rajoute à notre parcours depuis le début de saison. On a besoin d’être fort mentalement. On essaie de tout faire pour que les joueurs se régénèrent entre ces trois matchs et qu’ils aient un maximum d’énergie pour jouer des rencontres de Ligue 1 qui sont à chaque fois très disputées. On essaie d’amener une certaine rotation au niveau offensif. Après défensivement, je trouve qu’il y a forcément une usure mentale par rapport à la répétition des matchs, mais je ne les sens pas dans la zone rouge. Le mental et le physique sont toujours liés. Quand on est bien mentalement, c’est plus facile de faire les efforts."

La contreperformance à Lorient

"Loin de moi l'idée de cibler un joueur sur ses performances à Lorient. C'est collectivement qu'on a failli. Il faut repartir de l’avant et retrouver notre identité et notre état d’esprit. On s’est parlé hier avec le groupe. C’est la première fois qu’on prend trois buts, je n’ai pas compris certaines situations. C’était une discussion, un échange, une remise en question. Cela s’est passé de manière collective. Ces derniers temps on était plus sur des entretiens individuels pour faire passer certains messages. Là, ça a été collectivement, ça fait partie de la vie d’un vestiaire, d’un club et ça fait partie de mon rôle."

Les attentes face à Lille

"On veut retrouver une solidité et un état d’esprit par rapport à notre dernière performance. On était très peu habitué à prendre trois buts dans un match. Cela nous est arrivé à Lorient et je ne pense pas que c’était le meilleur lieu pour que cela arrive. Je suis attentif aux comportements et aux attitudes par rapport à ce match et voir comment on va se relever. J’attends de retrouver une certaine solidité défensive,  proposer un bloc équipe qui a fait notre force ces derniers temps. On était très difficile à jouer, notamment à l’extérieur. Il faut retrouver cette solidité et pourquoi pas exploiter la vitesse et la qualité de nos attaquants sur quelques coups. On sait que Lille est un prétendant au titre redoutable qui met beaucoup d’impact sur son pressing et beaucoup d’intensité dans leur match. On l’avait vécu à domicile sur les 15-20 premières minutes. Ils nous avaient imposé un rythme que, personnellement, je n’avais pas encore vu en Ligue 1. C’est un rouleau compresseur. Il faudra être capable de gérer les temps faibles et les temps forts. Pour cela, il faudra avoir une qualité technique supérieure. On peut s’appuyer sur ce qu’on a vécu récemment, comme on les a joués il n’y a pas longtemps. C’est l’adversaire qui m’a fait la meilleure impression sur la phase aller, notamment lors des 20 premières minutes durant lesquelles ils nous ont littéralement étouffé. Ils seront je pense dans la même optique, ils sont chez eux, ils reçoivent une équipe qui se bat pour le maintien. Il faudra qu’on hausse notre niveau de concentration, d’état d’esprit et de qualité technique ».

Anthony Racioppi

"La confiance passe par des échanges, des mots, mais ça passe aussi par des attitudes, des regards et un comportement. Je n’ai aucun doute sur la capacité d’Anthony à se relever après ce qui est arrivé. C’est une erreur qui peut être appréciée comme une erreur individuelle, mais sur cette action il y a trois ou quatre Lorientais qui sont sur la ligne de but pour marquer, le joueur est tout seul au 5m50, personne n’accompagne le point de chute. Pour moi, c’est une erreur collective avant tout."