Kader N’Chobi : « Il y a les qualités dans ce groupe »

Kader N’Chobi s’est présenté pour la première fois de la saison en conférence de presse avant le déplacement au stade Jean Bouin pour défier le FC Versailles vendredi (28e journée / 19h30). L’attaquant dijonnais espère aider l’équipe à rapidement obtenir le maintien, avant de se concentrer sur le TOP 5.

De nouveau dans le groupe

« Cela fait 2-3 matchs que je retrouve du temps de jeu, ça fait du bien. On a un groupe qui pouvait jouer les premiers rôles, mais en ce moment, c’est compliqué avec 3 matchs sans victoire. Je vais essayer d’apporter ce que je peux à l’équipe. »

Sa polyvalence est un atout

« Certaines absences me laissent un peu plus de temps de jeu, mais il reste du monde devant. Je peux jouer devant ou dépanner sur un côté. On a aussi Cyriaque (Irié), Walid (Nassi). C’est bien d’avoir ce type de joueurs polyvalents. »

Un déclic pour plus de confiance

« J’ai eu des blessures cette saison, des moments de moins bien aussi… Si le coach sent que je ne peux pas apporter à l’équipe dans le moment présent, et bien je continue de travailler et je sais que le championnat est long et que ça tourne. Le plus important est de rester patient et d’être présent pour l’équipe. […] C’est vrai que l’année dernière, je n’ai pas marqué et pour un joueur offensif, on commence à se poser des questions. Même sans le vouloir, je pense que je me mets trop de pression. Le coach me disait souvent : « C’est rien, ça va revenir. » Mais plus le temps passe, plus un attaquant se pose de questions quand il ne marque pas. »

Rapidement s’éloigner de la zone rouge

« C’est une marge très mince. C’est un championnat homogène, c’est très serré. Tu peux être à 5 points de la zone de relégation et à 7 points du deuxième… Il suffit d’enchaîner 2 ou 3 victoires, et tu te retrouves là-haut. Il faut vite prendre des points, surtout avec les six descentes. C’est énorme… Je ne suis pas inquiet car je sais ce que le groupe sait faire. Il y a les qualités pour enchaîner les victoires. On continue de bosser, l’équipe est consciente de ses qualités, on a les joueurs pour. On va le faire. »

Le terrain synthétique de Jean Bouin

« On a joué sur synthétique à Cholet… On a évidemment plus l’habitude de jouer sur l’herbe. C’est une surface différente. Quel que soit le terrain, il faut s’habituer. Le plus important, c’est la victoire. Je n’ai jamais joué au stade Jean Bouin, mais d’après ce que j’ai entendu, c’est un bon terrain où l’on peut pratiquer du bon football. »