07 mai 2024

Léna Goetsch : « Je sens que j’ai passé un cap »

  • D1 Arkema

En bonne capitaine, Léna Goetsch est la première Dijonnaise à avoir prolonger son contrat avec le DFCO, jusqu’en juin 2025 ! Et elle ne manque pas d’ambition pour la saison prochaine !

 

Léna, tu rempiles pour une sixième saison consécutive au DFCO. Quel est ton sentiment au moment de signer cette nouvelle prolongation ?

Je suis contente de rempiler dans un club qui me tient à cœur et où je me sens bien. Le DFCO avance, donc j’ai également envie d’avancer avec ce club-là dans la professionnalisation du football féminin. Je remercie le DFCO pour la confiance accordée. Je vais tâcher de faire encore mieux la saison prochaine.

 

Pourquoi as-tu fait ce choix alors qu’on imagine que tu avais d’autres sollicitations ?

Cette période n’est jamais facile à aborder. J’ai pris un vrai temps de réflexion, moi seul, mais aussi avec ma famille, car elle compte beaucoup pour moi. A Dijon, je ne suis pas trop loin d’elle. Je sais que le club m’accorde sa confiance, donc c’était une belle opportunité de leur rendre cette confiance. Maintenant, je vais devoir le prouver pour cette sixième saison ici. On m’a également présenté un projet ambitieux, avec de réelles réflexions sur le futur effectif. Les infrastructures au DFCO sont au top et font partie de ce qui se fait de mieux en D1. J’ai de quoi m’entraîner dans un cadre me permettant de progresser et j’ai aussi des projets au club que j’avais envie de poursuivre.

 

Promue capitaine de l’équipe, tu as franchi la barre symbolique des 100 matchs sous le maillot du DFCO et l’équipe a réalisé un championnat de qualité. Forcément, tu te souviendras positivement de cette cinquième saison ?

Même si cela reste à confirmer lors de la dernière journée, nous avons atteint l’objectif de la 8e place. Le DFCO a été ambitieux dès le départ, étant donné le bilan de la saison 2022/2023 (maintien à la dernière journée). On s’est rendu compte que nous étions capables de faire mieux. La saison a été bonne, mais elle aurait pu être de meilleure qualité encore. Je pense que la saison prochaine sera encore meilleure et nous permettra de franchir un nouveau palier. Avoir franchi la barre des 100 matchs, c’est un beau défi relevé. Pour mon rôle de capitaine, j’apprécie, mais à mon sens, c’est simplement un brassard autour d’un bras… Nous avons toutes notre rôle à jouer au sein de l’effectif. Cela montre une certaine marque de confiance de la part du staff. Je suis heureuse d’être la capitaine de cette équipe et j’essaye d’apporter le maximum, que ce soit sur ou en dehors du terrain, notamment dans la mentalité et l’état d’esprit.

 

Sur le plan personnel, as-tu l’impression d’avoir franchi un nouveau cap ? Sur quoi dois-tu continuer de travailler particulièrement ?

Je sens que j’ai passé un cap cette saison. Notamment sur la confiance en moi. Le fait d’avoir le brassard de capitaine, cela m’a aidée car je n’ai pas naturellement confiance en moi. J’ai aussi marqué cette saison. Enfin ! Cela fait plaisir, mais maintenant, il faut poursuivre sur la lancée ! Je pense pouvoir progresser sur le plan offensif. Les latéraux modernes participent énormément à l’attaque. Il faut être encore plus disponible, être en mouvement, être meilleure sur la dernière passe, dans la justesse. Être plus décisive que ce soit offensivement ou défensivement, car nous avons encaissé pas mal de buts cette saison.

 

Qu’attends-tu de la saison prochaine sur les plans collectif et individuel ?

Je pense qu’il faut acquérir le maintien encore plus tôt. Pour cela, il faut être plus tueuses à l’extérieur et ramener davantage de points. Personnellement, je vais encore mouiller ce maillot, faire honneur au blason et continuer à être plus décisive.

 

Tu es aussi impliquée dans plusieurs actions sociales au club, telles que « Tous au Foot » et le sport en entreprise pour les salariés. Cela a également dû jouer dans ta décision ?

« Tous au Foot », c’est un projet que j’ai monté et quand je vois comment ça fonctionne, cela a pesé dans ma réflexion. Pas en totalité, mais ça a été une part. C’est comme ça, c’est dans ma mentalité. Je viens d’un petit club (Vendenheim) où ce sont des actions individuelles qui font avancer le club. Je mettais déjà la main à la pâte. Cela fait partie de mon équilibre. Je ne suis pas quelqu’un qui ne peut faire que du football avec entraînement, dodo et repas. J’ai besoin de faire autre chose, de rencontrer d’autres personnes, notamment dans le domaine de la santé. J’espère pouvoir faire grandir encore « Tous au Foot », mais il faudra quelqu’un pour m’épauler.

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