Madeline Roth : « Ma volonté a été récompensée »

En marge de la signature de son contrat au DFCO, Madeline Roth a résumé son parcours en Alsace et les épreuves qu’elle a dû surpasser pour parvenir au haut niveau.

Peux-tu nous détailler ton parcours de footballeuse ?

J’ai commencé le football à l’âge de six ans dans une équipe de garçons en Alsace. Au moment d’intégrer une équipe 100 % féminine, j’ai choisi de rejoindre le FC Vendenheim durant deux saisons où j’ai évolué en U19 Nationaux. J’ai ensuite joué de malchance en me blessant aux deux genoux (rupture des ligaments croisés). Une fois guérie, j’ai rejoint le RC Strasbourg, tout d’abord en R1 pour retrouver du rythme. Puis en Division 2 depuis deux saisons.

Rejoindre aujourd’hui un club évoluant parmi l’élite du football français, c’est donc une formidable revanche ?

Si je reviens trois ans en arrière, ce qui m’arrive là, je ne l’aurais jamais cru… Revenir au haut niveau malgré deux ruptures des ligaments croisés, ce n’est pas évident. J’ai eu la volonté de continuer pour réussir ce rêve d’un contrat en Division 1. J’ai dû travailler beaucoup plus que les autres. Ma volonté a été récompensée. Je suis très heureuse d’avoir signé au DFCO et je vais maintenant me donner à fond pour avoir du temps de jeu, marquer des buts et je l’espère enchaîner les matchs.

Quels sont les arguments qui ont dirigé ton choix de rejoindre le DFCO ?

Au DFCO, j’ai tout de suite senti que les dirigeants étaient bienveillants, que j’allais évoluer dans un club qui reste familial. C’était important pour moi qui vient du monde de la D2. Le DFCO est un club qui veut grandir, qui a des ambitions, et je pense qu’il va me permettre de progresser. Les infrastructures ont aussi fait la différence. Cela donne envie de travailler.

Quel est ton style de jeu ?

Je m’identifie plus comme une attaquante qui aime tourner autour d’un avant-centre, qui aime décrocher, bouger entre les lignes et prendre la profondeur. Je pense être assez adroite devant le but. Je me donne à fond.

À quoi tu t’attends en Division 1 par rapport à la Division 2 ?

Je pense qu’il y aura un vrai changement de rythme et d’intensité, que ce soit en match ou à l’entraînement. Je sentais qu’en restant en D2, j’allais peut-être stagner dans ma progression. La D1 est beaucoup plus athlétique. J’ai hâte de me frotter aux grosses équipes de ce championnat.

Rejoindre un club de Division 1 peut également t’aider à être régulièrement appelée en équipe de France U23 ?

À Strasbourg, j’étais suivi mais j’évoluais en D2. En D1, je vais essayer d’être davantage exposée. C’est un objectif de retrouver l’équipe de France.