Omar Daf : « Dégager plus de personnalité »

Avant la réception des Chamois Niortais ce vendredi (coup d’envoi 20h45), le coach dijonnais s’est exprimé devant les journalistes en conférence de presse d’avant-match.

Point infirmerie

« Christopher Rocchia et Roger Assalé ne sont pas aptes pour cette rencontre. Et nous avons toujours nos blessés de longue date. Pour Marley Aké, nous aurons les informations dans l’après-midi. »

La recrue Marley Aké

« C’est un joueur qui est heureux d’être là. Il va nous apporter sa percussion. Marley est un joueur avec des qualités athlétiques, et il est capable de répéter des efforts. C’est un joueur qui nous amènera un peu plus de profondeur dans notre jeu. »

La gestion du poste de gardien

« On a connu le cas de Jessy Pi qui, à un moment donné, n’était pas dans le groupe. Il a travaillé, a mérité de jouer, a fait un bon match à Grenoble, et petit à petit à gagner du temps de jeu. Comme je le répète, la seule chose aujourd’hui qui est importante, c’est le DFCO, l’équipe. On travaille la semaine pour aligner le meilleur onze. Il y a des joueurs qui étaient en grande forme, il y a des joueurs qui le sont un peu moins actuellement. L’idée, c’est de mettre les meilleurs du moment pour aller chercher les meilleurs résultats. Je prendrai cette décision à l’issue de la séance du jour. Ce sont deux très bons gardiens. Maintenant, le choix est fait par rapport à leur état de forme, comme c’est le cas pour les joueurs dans le cœur du jeu, ou sur le front de l’attaque. Tous les joueurs sont logés à la même enseigne. »

L’urgence de la situation ?

« Il nous reste 17 matchs. Tous les week-ends, ça sera victoire obligatoire pour nous. On ne se préoccupe pas des autres aujourd’hui. Ce qu’il faut, c’est être plus entreprenant, être plus dynamique, plus dangereux et aller chercher les résultats. […] Les joueurs sont conscients de la situation. On sait qu’on doit montrer autre chose. Ce n’est pas que dans l’aspect du jeu, il faut dégager plus de personnalité dans certaines situations. On est capable de réagir, on est capable de se créer des situations. Maintenant, c’est sur 90 minutes que je veux voir cette équipe évoluer. »

La colère après Laval

« J’étais en colère par rapport à la prestation. Je hais la défaite. Quand je me déplace, c’est toujours pour gagner. Que ce soit à Gaston-Gérard ou ailleurs. On doit afficher toujours la même détermination. Quand on sort de ce match contre Laval, il y a beaucoup de frustration et de colère. Maintenant, il faut rester lucide. Ce match-là est terminé, il faut analyser les choses et mettre d’autres arguments sur le terrain pour aller gagner cette rencontre demain. Mais comme je l’ai dit à Laval, il y a des choses que je ne peux pas faire à leur place, je ne suis pas dans leurs têtes. On travaille tactiquement et physiquement, maintenant, il faut qu’il y ait une prise de responsabilité, une prise de conscience et tout donner pour gagner cette rencontre. […] C’est un état d’esprit, de l’intensité qu’il faut avoir sur toute une rencontre. Un joueur seul ne changera pas la situation ou la physionomie d’un match. Momentanément oui, mais sur la durée, c’est un collectif qui doit réagir, montrer d’autres vertus, d’autres valeurs, pour être plus régulier dans le championnat et dans une rencontre dans sa globalité. »

L’envie de tout changer ?

« On essaie de garder la lucidité et une certaine constance. On a les joueurs au quotidien. Je ne connais pas un entraineur au Monde qui ne veut pas gagner une rencontre. Je ne connais pas un entraîneur au Monde qui se passerait de ses meilleurs joueurs ou de son meilleur joueur. Par rapport à ce que les joueurs donnent dans la semaine, par rapport aux qualités que l’on voit au quotidien, on essaie, avec le staff, d’aligner le meilleur 11 pour aller chercher les résultats. Aujourd’hui, il faut garder la lucidité, la tête froide, et garder une bonne ligne de conduite. »