29 avril 2023

Pascal Dupraz : « Continuer, confirmer et faire mieux »

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A 48h du déplacement à Sochaux, le coach dijonnais Pascal Dupraz est passé en conférence de presse. 

 

Point infirmerie

« Mickaël Le Bihan est forfait pour le match à venir. Probablement forfait pour Annecy aussi. On ne peut pas utiliser un joueur à 50% de son potentiel athlétique. Il faut qu’on attende qu’il soit rétabli. Ce qu’il y a de bien c’est qu’il a envie de se rétablir au plus vite. Il faut raisonner en termes de collectif, d’équipe. Sur les deux matchs à venir, on sera 11 sur le terrain c’est sûr. Il faut faire sans Mickaël, il faut faire autrement, c’est ce qu’on a cherché à travailler toute la semaine parce qu’on a su très tôt que ça allait être compliqué pour les deux matchs à l’extérieur qui nous sont proposés. Christopher Rocchia se remet vite. Il est déjà sur le terrain tout seul. J’ai bon espoir de retrouver tout le monde. Il y a Cheick Traoré qui est de retour. Il a fait une semaine complète avec le groupe et il est animé de bonnes intentions. »

 

 

Se lâcher offensivement

« Nous avons un rôle et un impact quand nous sommes entraîneur et membre d’un staff technique sur le projet de jeu qui est le nôtre, ce qui nous inspire véritablement, et ce qu’on veut voir faire par les joueurs mais encore faut il avoir les joueurs réceptifs. Ma petite satisfaction sur les trois derniers matchs c’est d’avoir vu l’équipe progresser. Je crois qu’il est de bon ton au vue du classement de jouer nos matchs vraiment à fond, d’entreprendre. Je considère pour ma part que jamais ils échouent, mais toujours ils entreprennent. Je crois qu’ils comprennent le sens de mon engagement. J’ai envie qu’ils se lâchent. Frapper de loin ça fait partie des atouts d’un footballeur, d’autant plus quand on a cette capacité à frapper fort. Il faut qu’ils continuent.  Il faut qu’on soit encore plus rigoureux défensivement. Si on regarde le peu d’occasion qu’on concède sur les trois matchs, on prend trop de buts, et ça nous est extrêmement préjudiciable. Offensivement il faut que les garçons se lâchent. »

 

 

Le match contre Sochaux

« Je suis fidèle à ce que je vous dis depuis que je suis là. Nous sommes certainement en déficit de qualité, de nombre de points par rapport à ces équipes là, à toutes les équipes pratiquement. Sochaux est supérieur à nous, il se trouve que sur les trois derniers matchs toutes les équipes supérieures à nous ne nous ont pas montré qu’elles étaient vraiment supérieures à nous. Nous, il faut qu’on continue. Notre challenge c’est montrer que nous sommes capables de rivaliser contre Sochaux dans son antre, capable de rivaliser contre cette équipe qui aura soif de revanche par rapport à l’antagonisme né de l’engagement d’Omar ici à Dijon et certainement du fait de leur deux derniers matchs perdus. Il faut qu’on soit capable de rivaliser. Si on veut entretenir l’espoir, il faut qu’on fasse des résultats. »

 

 

Le comportement des joueurs 

« Les garçons mettent du cœur, tous les jours je leur demande de donner la meilleure version d’eux-mêmes. Quand on se comporte bien dans la vie, on récolte du bon. Ils se comportent très bien. Je suis admiratif de leur comportement à l’entrainement car je ne peux pas non plus me défaire de la saison compliquée qu’ils vivent. Tout le monde vit une saison compliquée dans l’entourage du club, mais les joueurs aussi. Et eux, ont la responsabilité en plus. Je trouve que c’est bien ce qu’ils font. Sur le dernier match, ils ont bien joué. Le stade sur les 30 dernières minutes a poussé pour que cette équipe revienne au score, je remercie les supporters de nous avoir aidés. Il s’est passé l’espace de ce match là quelque chose entre les supporters et les joueurs. On le doit principalement aux joueurs et à leur engagement. Donc il faut continuer comme ça. Je ne suis pas surpris car je vois leurs attitudes à l’entraînement. Il faut confirmer et faire mieux. C’est un magnifique challenge pour eux. On va jouer le 4ème, on n’a jamais joué une équipe aussi forte que celle-ci. On a envie de rivaliser. C’est vital pour nous. »

 

 

Les 25 ans du DFCO

« Le DFCO a beaucoup de chance de n’avoir que 25 ans. Il est dans la pleine force de l’âge. Il peut arriver qu’à 25 ans on ait un petit coup de moins bien. Ca peut arriver d’être au creux de la vague, l’essentiel c’est à partir du moment où on arrive au fond de la piscine, de pousser des deux pieds pour remonter. Il faut que ce soit une force collective qui pousse. J’ai l’impression que ce club a en lui de vrais atouts. C’est rare de trouver autant de salariés avec le club cheville au corps. Ça, il faut qu’on s’en inspire. Il ne faut pas faire d’erreur. Si j’ai un conseil à donner et je le donne petitement, ne faites pas l’erreur qu’on a faite à l’ETG de se croire plus fort que nous l’étions, à vouloir bruler les étapes. Ca arrive d’être en difficulté, mais quand on est soudé, on s’en sort tous ensemble. Il ne faut rien compartimenté. Si le DFCO est une famille, il faut continuer à être une famille. Il ne faut pas cloisonner les pros. Les joueurs de foot, il faut les ouvrir au monde extérieur, et notamment à la proximité que représentent les employés du club. C’est ça la force d’un club. »

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