Patrice Garande / DFCO – Pau : « Devenir une machine à gagner »
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Avant de recevoir le Pau FC (24e journée de Ligue 2 BKT) samedi au stade Gaston-Gérard, Patrice Garande a notamment évoqué les points que son groupe doit continuer à améliorer pour devenir plus performant.
Le point sur l’infirmerie
« Valentin Jacob est out, mais c’est un peu moins grave que prévu, il a un petit problème au niveau de la patte d’oie. Ce n’est pas une entorse du genou. Alex Dobre va bien, il avait une sorte de tendinite très tenace qui l’empêchait de s’entraîner. Il a repris l’entraînement normalement, il est apte. Christopher Rocchia est out après un coup reçu contre Toulouse. Il passera des examens lundi et on verra s’il pourra réintégrer le groupe. On a perdu Lucas Deaux. Il est mal retombé et on a craint une fracture des côtes. Il a une douleur importante, donc sur ce match, il ne peut pas jouer contre Pau. Daniel Congré a eu des petits problèmes respiratoires à Toulouse, mais ça va mieux. »
Le départ de Yassine Benzia
« Yassine a eu des opportunités qu’il a refusées, notamment à l’étranger. Il aurait eu des contacts avec des clubs de Ligue 1, mais les choses ne se sont pas faites. Il a eu l’opportunité d’aller en Turquie. Quand le joueur vous dit qu’il a envie de partir… on a pris la décision de le laisser partir. S’il ne veut pas rester, on peut imaginer ses performances. Cela ne sert à rien de garder un joueur qui ne va pas être performant et avec des envies d’ailleurs.
Pour le remplacer, il y a des possibilités. Je l’ai dit à certains joueurs qui ne sont pas au niveau auquel on pouvait s’attendre. Leur saison doit commencer maintenant… Le départ de Yassine doit faire prendre conscience de certaines choses à certains joueurs, et il faut qu’il y ait une prise de responsabilités de la part de certains joueurs. On a bien travaillé cette semaine et on va faire une équipe compétitive pour gagner contre Pau. »
L’inconstance de l’équipe à gommer
« On a amené une façon de jouer et de travailler différente. Après, on est loin du compte. Ce que j’essaye d’emmener dans ce club, aux joueurs, c’est cette ambition de gagner, cette exigence, cet esprit de compétition qu’on doit mettre en place chaque week-end. Il faut devenir une machine à gagner, en tous cas dans les intentions et les attitudes. L’équipe est capable de faire des matchs de haut niveau, mais aussi de passer à côté, d’être en-dessous de ce que l’on devrait produire. Le match de Toulouse reflète bien notre inconstance, car nous faisons une première d’un très bon niveau, mais on fait toujours les mêmes erreurs. On a lâché sur le plan mental et on n’a pratiquement pas existé en seconde période. Des axes de progression, il y en a beaucoup. »
Le Pau FC, un adversaire bien organisé
« Le Pau FC est une équipe qui fait un bon championnat, qui est compliquée à jouer car bien organisée. Ils amènent beaucoup de centres. On a mis en place des choses grâce à la vidéo. C’est une équipe typique de Ligue 2 avec un groupe qui se bat jusqu’au bout. Didier Tholot, je le connais très bien. Toutes ses équipes sont toujours compliquées à jouer. Ils ont fait des résultats à l’extérieur, notamment contre les gros. Ce qui m’intéresse avant tout, c’est nous. Il faut renouer avec la victoire, on est chez nous. Il faut qu’on ait l’attitude qui va avec ça. »
L’importance du retour du public
« Le fait d’avoir nos supporters derrière nous, ça aide forcément les joueurs. Mais ce que je dis souvent aux joueurs, c’est à nous de mettre du rythme dans le match, qu’on veut le gagner. Les supporters, quand ils voient ça, dans les moments plus compliqués, ils sont là. Par exemple, contre Bastia, sans le public, pas sûr qu’on gagne le match quand ils reviennent à 1 partout. C’est aux joueurs d’aller chercher ce public, de donner le ton, le rythme du match. »
L'intensité au quotidien pour la retranscrire en match
« L’intensité du match du week-end, l’exigence sur le plan technique, si on veut être capable de multiplier les courses, il faut le mettre en place à l’entraînement. Sur la préparation physique, mais aussi sur des jeux réduits, une opposition. On est sur des séquences jouées et les joueurs n’ont pas toujours conscience que je veux l’intensité, l’agressivité, le rythme que l’on met dans la compétition. Souvent, je l’ai. Quelquefois, je ne l’ai pas. Et quand je ne l’ai pas eu, on a souvent été puni le week-end… C’est cette prise de conscience là. Sur la volonté de faire les choses, de gagner des matchs, je ne suis pas en train de vous dire que les joueurs n’en ont rien à foutre. Sauf qu’ils n’ont pas toujours conscience que, pour gagner, il faut mettre des choses qui sont obligatoires. Je dois ressentir que, dans les intentions, les joueurs essayent de faire le maximum. »














