08 février 2024

Pauline Sierra : « Un gap entre le championnat U19 et la D1»

  • D1 Arkema

La native de Dijon, qui a porté les couleurs du DFCO jusqu’à ses 15 ans avant de continuer sa formation à l’Olympique Lyonnais, a signé son retour au DFCO cet été.  Pauline a livré ses impressions sur ses premiers mois dans notre groupe de D1 Arkema.

Le retour au DFCO 

« Le retour s’est très bien passé. Personnellement, après des années loin de Dijon, c’était très appréciable de revenir à la maison. Au niveau du club, tout de suite les filles m’ont bien intégrée. Je suis partie quand on était encore aux Poussots, et là, je reviens ici, à Saint-Apollinaire. Les infrastructures sont vraiment de qualité. Dans le groupe, je connaissais déjà Coralie Dellacelery car on était ensemble au pôle à Lyon. Sinon, je connaissais Léa Declercq car je la voyais dans les tribunes lors de mon premier passage au club, quand j’allais voir la D1 jouer. »

 

Une première expérience dans le groupe pro

« L’année dernière, j’ai fait quelques entraînements avec les pros de l’OL. Mais là, je suis vraiment intégrée dans le groupe. Au début, je me demandais si j’allais avoir le niveau. Il y avait un peu d’appréhension, surtout que c’était un nouveau groupe pour moi. Au fur et à mesure des entraînements, les filles m’ont mise à l’aise. Sur le terrain, je mets de côté les doutes et je me donne à fond. Il y a une petite différence d’âge avec certaines, mais je trouve cela constructif. J’évolue dans un groupe beaucoup plus mature que quand j’étais chez les jeunes. C’est enrichissant. »

L’apprentissage de la D1

« Il y a vraiment un gap entre le championnat U19 et la D1. Physiquement déjà, c’est beaucoup plus costaud, beaucoup plus rapide. Techniquement, c’est aussi autre chose. La moindre erreur technique, la moindre perte de balle peut finir sur un but. Dans le championnat U19, c’est beaucoup plus lent et on peut rattraper facilement des erreurs. Là, ça ne pardonne pas. On est vite sanctionné. »

 

Ses axes de progression

« Il faut que je travaille davantage sur la sérénité quand j’ai le ballon. Je dois aussi plus me projeter vers l’avant avec des passes vers l’avant qui vont faire progresser l’équipe. Dans les duels défensifs, en D1, on se retrouve avec des filles grandes et athlétiques sur les côtés, il faut que je sois plus costaud pour en gagner un maximum. »

 

Une concurrence qui tire vers le haut

« Je savais en arrivant ici qu’il y allait avoir beaucoup de concurrence, notamment avec Léna Goetsch qui est l’une de nos meilleures joueuses et qui est notre capitaine. Je savais que je ne venais pas ici pour jouer tous les matchs. Je suis jeune, je me laisse du temps et en même temps à l’entraînement je progresse et j’observe. J’apprends aussi des filles plus âgées, je prends cela comme de l’expérience. Chaque minute que je peux avoir, je la prends à fond et je profite un maximum tout en essayant d’amener quelque chose à l’équipe. Je ne suis pas frustrée. Je sais qu’il y a de la concurrence. Léna à mon poste est meilleure que moi. Après, forcément, ça me pousse à faire plus, à montrer à l’entraînement que moi aussi je peux apporter quelque chose à l’équipe. »

 

La suite de l’interview à lire dans le Chouett’infos de DFCO- Châteauroux 

 

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