RC Doullens – DFCO (0-6) : avec sérieux et patience

Contre une valeureuse formation du RC Doullens (D1) qui a baissé de pied physiquement au fil des minutes et sur une pelouse à la limite du praticable, le DFCO a obtenu une qualification logique pour le 8e tour de Coupe de France.

6 divisions d’écart séparent le DFCO du RC Doullens, pensionnaire de Division 1, et la hiérarchie a été respectée. Face à un adversaire invaincue dans son championnat de district de la Somme et sur une pelouse à l’extrême limite du praticable, le DFCO a su faire preuve de patience pour imposer sa supériorité. A l’usure.

Dès l’entame de match, Dijon prend les choses en mains et se créé des premières situations dangereuses. A commencer par une tête juste au-dessus de Cédric Makutungu au-dessus de la barre transversale (4e). Cyriaque Irié oblige ensuite le gardien adverse à une première parade (13e), avant que Lenny Montfort ne se montre décisif sur une bonne sortie dans les pieds de Mette (22e). Puis le DFCO va ouvrir le score par Mohamed Ben Fredj, auteur d’une tête imparable sur un centre parfait de Walid Nassi depuis l’aile gauche (0-1, 24e). Ben Fredj sera proche du doublé mais sa frappe du droit est trop croisée (29e). Le DFCO est toujours aussi dominateur, mais ne parvient pas à se mettre à l’abri avant la mi-temps, malgré une dernière frappe de Bryan Soumaré, bien sortie par le gardien picard (44e).

La seconde période sera à sens unique et avec l’efficacité dijonnaise. Au fil des minutes, la fraîcheur physique manquera aux locaux, malgré l’appui d’un public bon enfant et plaisant, à l’image de l’accueil réservé à toute la délégation dijonnaise. C’est Mohamed Ben Fredj qui s’offrira un doublé pour le break. Sur un service de Bryan Soumaré plein axe, le buteur dijonnais place une frappe sous la barre (0-2, 51e). Après avoir manqué l’immanquable sur une offrande de Walid Nassi (56e), Cyriaque Irié va rapidement se rattraper en inscrivant le troisième but, d’une frappe dans le petit filet opposé (0-3, 61e).

Entré en jeu, Kévin Schur va y aller de son doublé, pour ses premiers buts sous le maillot dijonnais. Deux buts marqués d’une frappe enroulée du droit dans le petit filet (75e et 82e, 0-5). Il sera ensuite passeur décisif sur un corner repris victorieusement de la tête par Axel Drouhin (85e, 0-6), lui aussi auteur de son premier but en professionnel.

Avec sérieux et application, le DFCO a su dompter la pelouse du stade Jacques-Mossion, faire preuve de patience avant de dérouler face à une formation de Doullens qui aura offert un beau visage. Désormais, retour au championnat avec l’importante réception du Red Star vendredi prochain. L’ensemble du DFCO remercie le RC Doullens pour son formidable accueil et lui souhaite une belle saison !

Prochain tour de Coupe de France sur la pelouse de Quevilly-Rouen Métropole, pensionnaire de Ligue 2.

La fiche du match

A Doullens, stade Jacques-Mossion, le DFCO bat le RC Doullens (0-6).
1300 spectateurs environ
Arbitre : M.Llewellyne

Buts : Ben Fredj (24e et 51e), Irié (61e), Schur (75e et 82e), Drouhin (85e) pour le DFCO
Avertissements : Ben Fredj (38e) pour le DFCO

RC Doullens : Ndecky – Mesnil (Gautier, 46e), Bala (Petit, 81e), Ossart, Fils (François, 81e) – Bouthors (Langlet, 66e), Mercier, L’Arsilliere, Guernou – Louette (Rasse, 62e), Mette

Non entrés en jeu : Haultcoeur, Morais

DFCO : Montfort – Fofana, Makutungu (Temanfo, 71e), Drouhin, Moco (Ariss, 80e) – Souici, Marié (Cap) (Chahid, 80e) – Irié (Schur, 62e), Soumaré, Nassi – Ben Fredj (Fdaouch, 71e)

Non entré en jeu : Breviglieri

La réaction de Benoît TAVENOT

« On retient le sérieux des joueurs, la qualification et le fait d’avoir construit la victoire. En première mi-temps, on a manqué d’intensité et c’était un match piège. Le terrain était catastrophique, contre une bonne équipe en face, que je n’ai pas trouvée moins bonne qu’Avallon. Il était important de ne pas prendre de but et de marquer le coup sur la fin de match. Quand je suis arrivé dans ce stade, j’étais un peu fâché. On est des professionnels et on ne peut pas nous faire jouer dans ces conditions, ce n’est pas sérieux. Mais il faut féliciter Doullens. »