30 mars 2022

Solène Barbance : « Réalisme, solidarité et combativité »

  • Section féminine

En quête d’une victoire quasiment synonyme de maintien, le groupe D1 Arkema joue un match important sur la pelouse de l’AS Saint-Etienne samedi (14h30). Solène Barbance fait le point avant ce rendez-vous.

Solène, comment avez-vous vécu ce match de gala face à l’Olympique Lyonnais (0-3) à Gaston-Gérard ?
Avant celui-là, j’en avais déjà joué deux à Gaston-Gérard. Le premier contre l’OL, un super souvenir parce qu’on avait fait 0-0. Le second contre le PSG, ça avait été une belle rencontre. Sur ce match-là, ça a été un beau match aussi, il y avait du public derrière nous. C’est toujours quelque chose de particulier de jouer a Gaston-Gérard, ça a été une belle soirée pour le public et pour nous également. Malgré la défaite, je pense que l’on a fait ce qu’on pouvait pour défendre et résister face à Lyon qui est l’un des plus grands, si ce n’est le plus grand club féminin au Monde. Mais on peut faire mieux.

En face, les Lyonnaises avaient aussi envie d’effacer le match nul contre Saint-Etienne…
Exactement, et nous nous attendions à ce qu’elles rectifient le tir et veuillent frapper un grand coup pour montrer qu’elles sont toujours là. Malgré tout, 3 buts, ce n’est pas 6…

Actuellement, le groupe est clairement en difficulté. Comment essayez-vous, au quotidien, de rectifier le tir ?
Le départ de Désiré (Oparanozie) nous a rendu la tâche plus difficile car elle était impliquée dans de nombreux buts. On essaie chaque jour de progresser au niveau de la finition et d’arriver à se procurer des actions qui nous permettent de marquer. On essaie également d’améliorer le fond de jeu et de se libérer. Je pense que là, on se rapproche de la fin de saison et on commence à avoir le stress de se dire que nos concurrentes se rapprochent de plus en plus de nous au classement.

Encore un autre match capital, contre Saint-Etienne samedi (14h30) ! Comment préparer vous mentalement ce match ?
Ce qui est paradoxal cette année, c’est qu’on arrive à être efficace à l’extérieur et pas du tout a domicile. Le fait de jouer à l’extérieur, il faut que ça soit aussi une motivation pour nous. On joue les dernières du championnat et en cas de victoire, nous savons qu’il y a de fortes chances que nous soyons maintenues. Il faut qu’on aille là-bas en nous disant que l’on va chercher la victoire et rien d’autre. Il faut du réalisme, de la solidarité et de la combativité. Ce ne sera pas forcément le match le plus élégant à regarder. Je prends l’exemple d’une équipe comme Soyaux qui, chaque année, joue le maintien et qui y parvient toujours parce qu’elles ont des filles qui ne lâchent rien. Ensemble, il faut que l’on arrive à faire quelque chose.

Il y a également la revanche du match aller à prendre ?
Pour le coup, je comprends que c’est la plus grosse fessée qu’on ait prise, plus que l’OL ou le PSG. Ça a été la plus grosse car c’était face à une équipe pas forcément meilleure que nous. Nous avons déjoué, on n’a pas été bonnes et on a pris des contres. Sur un corner en notre faveur, on se prend un but… Il va falloir jouer différemment, et maintenant que l’on connait aussi leurs forces, il va falloir anticiper certaines choses, jouer sur leurs faiblesses et les mettre en difficulté.

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