21 octobre 2024

Souleymane Cissé : « Revenir à 100% »

  • National

Depuis mars, Souleymane Cissé est absent des terrains. La cause ? Une blessure (désinsertion de l’ischio) qui lui a valu une opération début juin. Depuis, il prépare activement son retour à la compétition. On a pris de ses nouvelles !

 

 

Notre première question Souleymane, comment vas-tu ?

Ça va (sourire). C’est vrai que c’est un peu long, mais je trouve que je gère plutôt bien cette période. Depuis l’opération, le temps est passé assez vite. Je me suis concentré sur ma guérison. J’ai vite évacué la blessure pour rester dans le positif et préparer mon retour. Tout footballeur peut avoir ce genre de blessure, l’important c’est de rester dans un état d’esprit positif. C’est ma première grosse blessure et aussi ma première opération. Cela ne m’a pas trop mis de coup au moral. Je pense qu’il vaut mieux que ça m’arrive maintenant. Je suis jeune, j’ai le temps de bien me soigner, de revenir à mon niveau, même à un meilleur niveau j’espère.

 

 

Si on revient quelques mois en arrière, quel a été le déclenchement de cette blessure et le processus de guérison ?

La blessure est arrivée la saison dernière. J’avais des douleurs et après la trêve hivernale, j’ai fait le choix de faire une infiltration parce que je ne voulais pas passer directement par la case opération. Je voulais éviter cela. J’ai donc essayé l’infiltration, mais ça n’a pas marché. J’ai pu jouer jusqu’à la mi-mars, mon dernier match c’était contre Marignane. J’ai ensuite vu un chirurgien à Paris qui m’a dit qu’il n’y avait plus le choix. Je me suis donc fait opérer début juin. C’était finalement après l’opération que cela a été le plus difficile à vivre car je me déplaçais en béquilles, j’avais une attelle, je ne pouvais pas plier la jambe. J’étais sur Paris auprès de ma famille, c’était important d’être entouré. Puis, je suis rentré à Dijon pour la reprise. Je suis resté deux semaines avec le groupe, et je suis parti à Capbreton.

 

 

Dans ce lieu bien connu des sportifs, combien de temps es-tu resté ?

J’y suis resté 4 semaines. C’est là-bas que j’ai pu commencer à me libérer un peu, je n’avais plus de béquilles. J’ai pu commencer à mettre un peu de charge dans ce que je faisais, dans mes exercices. Ça a été une expérience de vie aussi. J’appréhendais un peu avant d’y aller, mais c’est très bien organisé et la prise en charge a été top. Ça change aussi, on voit d’autres personnes, on échange avec d’autres sportifs qui pratiquent d’autres sports. On voit aussi comment les sportifs, selon leur sport, se préparent à revenir. Cela change selon la discipline et la blessure. Et puis certains ont des blessures beaucoup plus importantes, ça permet de relativiser sur sa propre blessure. Je ne pouvais pas me plaindre. Après, quand je suis revenu à Dijon, j’ai commencé à toucher un peu le ballon, à reprendre la course. On en est là au jour d’aujourd’hui.

 

 

Avec le changement de coach, de coéquipiers, comment as-tu réussi à garder le lien ?

Je craignais cela aussi. Je me suis dit que même blessé, il fallait être investi dans la cohésion du groupe dans son ensemble : staff et joueur compris. Ça a été un peu compliqué lorsque je suis parti 4 semaines à Capbreton, mais finalement, depuis que je suis revenu, je me sens bien avec le groupe, ça s’est fait naturellement.

 

 

Quelle est la durée estimée pour ton retour sur les terrains ?

Après l’opération, le chirurgien m’avait donné un délai de 6 mois pour revenir complétement. J’espère revenir dans le groupe d’entraînement fin novembre. C’est mon but, si tout se passe bien. Je ne vais pas me précipiter pour éviter de rechuter. Je préfère prendre mon temps, laisser vraiment cela derrière moi et revenir à 100%.

 

 

Quel regard portes-tu sur ce début de saison ?

On fait un bon début de saison. On a enchainé les matchs sans défaite et sans avoir pris de but aussi, ça c’est important. Le groupe est solide, il y a une forte cohésion qui s’en dégage. J’ai vu tous les matchs, même quand j’étais à Capbreton, je regardais par l’intermédiaire de FFFTV. La dynamique est bonne. Il faut continuer en ce sens.

 

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