21 décembre 2020

Stéphane Maître : « Fatalement, on jette un œil sur les tacles ! »

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Avant cette semaine à deux matchs, nous avions pris le pouls de Stéphane Maître, jardinier de Gaston-Gérard. Il l'avait assuré, la pelouse serait en très bon état pour les deux matchs contre Lille et Monaco. Il a tenu parole mais il a tout de même guetté les tacles face au LOSC !

Quel bilan fais-tu de cette nouvelle pelouse de Gaston-Gérard ?
Le bilan est positif sur cette première moitié de championnat. Cela a été une bonne surprise. Malgré un placage sous la canicule cet été, la pelouse s’est très bien enracinée, nous sommes donc très contents du résultat. Le fait qu’elle soit chauffée, on voit également les résultats car la pelouse continue de pousser malgré les basses températures. Le nouveau système d’arrosage a vraiment été bénéfique pour cet été. On a pu voir clairement la différence par rapport à l’ancien système. Cela nous facilite le travail au quotidien. Le petit point négatif, c’est que la pelouse a un vert un peu clair, car ce sont des graminées du nord de l’Europe.
 

Comment aborde-t-on une semaine avec deux matchs en quatre jours ? Avais-tu coché cette semaine dans ton calendrier ?
Je ne coche pas spécialement ces semaines-là. Avec les matchs de coupes, nous avons un peu l’habitude d’avoir deux matchs par semaine. Là où avant je pouvais cocher, c’était quand ça arrivait à une période où on était susceptible de bâcher et chauffer la pelouse... Avec le nouveau système de chauffage, faire ces deux matchs, c’est assez tranquille. Il n’y a pas de danger particulier.
 

Dès le coup de sifflet final, avec tes équipes, vous serez à pied d’œuvre pour « soigner » notre pelouse ?
Nous allons faire comme d’habitude. Après le coup de sifflet final, avec mes deux collègues, nous allons passer les tondeuses de nettoyage, qui servent à ramasser toutes les mottes qui ont été arrachées. On en a pour une heure. Juste derrière, on commence à reboucher les trous dus aux tacles. Et on continue sur la journée d’après. Pour reboucher, nous utilisons des petites fourches ou des petits râteaux pour taper d’un côté et de l’autre du tacle pour refermer. Plus la trace du tacle est large, plus c’est difficile à reboucher. La longueur, c’est moins un problème.
 

Pendant le match, tu prêtes attention à ça ? Aux tacles des joueurs et aux mottes qui volent ?
(Rires) Forcément, on y fait un minimum attention... D’ailleurs, dès la mi-temps, nous allons sur la pelouse pour ramasser les mottes arrachées. Fatalement, on jette un œil !
 

Entre les deux matchs, quelles seront les étapes pour obtenir une pelouse en bon état ?
Une fois les trous rebouchés, nous remettons un coup de tondeuse pour retracer le damier et avoir un beau visuel pour la télévision. Le jour du match, il y a une tonte et le tracé des lignes. La tonte est à 25 millimètres. La LFP demande à ce que ce soit compris entre 23 et 28 millimètres. Les staffs demandent rarement une taille de tonte précise. C’est arrivé une fois au début du printemps à l’époque d’Olivier Dall’Oglio, où les joueurs, habitués à une pelouse plus basse en hiver, ont trouvé que le terrain était haut.  

 

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