01 novembre 2021

Avant DFCO – Paris FC / P. Garande : « Une remise en cause perpétuelle »

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Le coach dijonnais, Patrice Garande, était face aux journaliste ce jeudi pour la traditionnelle conférence de presse d'avant match, à 48 heures de la réception du Paris FC (coup d'envoi samedi à 19h).

 

Point infirmerie

"Zargo Touré est en train de finir sa réathlétisation. Romain Philippoteaux est toujours blessé. Il va être indisponible pendant un petit moment, entre trois et quatre semaines. Autrement, tout le monde participe aux entraînements, certains avec un programme adapté : une partie avec le groupe, une partie un peu en décalé. Mais autrement, on a récupéré Lucas Deaux et Bruno Ecuele Manga qui ont joué avec la réserve le week-end dernier. Jonathan Panzo reprend progressivement, il n’a pas participé à l’opposition de mercredi, il fait tous les entraînements, sauf les oppositions car il n’a pas joué depuis un moment. Wilitty Younoussa est suspendu sur ce match."

 

Sur le bon chemin

"On est dans une bonne période, mais parce que les joueurs font ce qu’il faut. La régularité ne se résume pas à gagner deux matchs de suite. Il faut avoir l’ambition de gagner et c'est ce que j’attends de ce match contre Paris. Le classement, je m’en fiche. Ce qui m’intéresse, c’est de revoir contre Paris une équipe qui rentre sur le terrain pour gagner et qui a les bonnes attitudes. C’est ce qu’on a fait à Grenoble, contre Amiens, notre remontée va passer par là.

 

Ne pas se relâcher

[...] Ce qui me plait, c’est l’état d’esprit du groupe, de l’équipe quand elle joue. Pour faire des résultats, il faut déjà avoir ça, avoir confiance en soi, et mettre tous les ingrédients qu’il faut pour gagner des matchs. Aujourd’hui, c’est ce qu’ils font. On joue les matchs pour les gagner. J’attends une victoire, mais je ne me projette pas sur le fait qu’on peut passer devant ou rattraper notre adversaire.[...] Dans le football, dès que vous pensez que vous avez atteint quelque chose et que ça va continuer comme ça, vous êtes punis. Le foot nécessite une remise en cause perpétuelle, chaque jour à l’entraînement et à chaque match. Si vous en faites un peu moins car vous vous dites que vous êtes dans une bonne période, que tout roule, il est possible que sur un match ça continue de rouler mais après, on sera puni. Je mets toujours les joueurs en garde là-dessus, mon staff aussi. On veille toujours, quand on fait des bons résultats, comme celui qu’on vient de faire à Grenoble, aux petits relâchements qui pourraient faire que ça s’arrête. Et après, je trouve que ça serait dommage que ça soit le cas, mais je vous rassure, je ne vois pas cela à l’entraînement. Il faut être vigilant sur ça.

 

A la recherche du sentiment de bonheur que créé la victoire

"Je ne vois pas en quoi nos joueurs pourraient aujourd’hui être rassasié parce qu’on vient de gagner deux fois de suite…On a tellement perdu. Ce sentiment de bien-être, de bonheur qu’on a dans la victoire, il faut qu’on soit à la recherche de ça continuellement. Et pour ça, il faut se préparer mentalement, psychologiquement et aussi sur le terrain. Tout va très vite dans le foot. Il faut toujours rester concentré, avoir cette idée de progresser."



Le match contre le Paris FC

"Paris c’est costaud. Cette équipe a un entraîneur de Ligue 1 que je connais bien, et qui aime bien faire des coups. Quand on regarde ce qu’il a fait contre Toulouse, il a été récompensé par un match nul. C’est une équipe qui sort d’un gros match contre le favori de ce championnat. Maintenant, je passe mon temps à dire aux joueurs qu’on peut battre tout le monde à condition de rester comme on est, et d’avoir toujours ce souci d’aller chercher les choses, d’être actif et de faire des choses ensemble. [...] J’ai un bon groupe, des bons joueurs. Je trouve, depuis quelques temps, qu’il y a des choses qui commencent à apparaitre, qu’on commence à avoir une identité dans le jeu, à la fois sur ce qu’on propose sur le terrain et aussi dans notre état d’esprit. C’est pour moi le plus important. Chaque week-end, on remet le compteur à 0. Samedi, ça sera un gros match contre une très bonne équipe. Ce n’est pas parce qu’on a gagné deux fois, qu’on va gagner Paris tranquille. Ça, je n’y crois pas un seul instant. Par contre, ce que je dis à mes joueurs, c’est qu’on est capable de battre Paris comme on est capable de battre toutes les équipes, à condition de garder tous les éléments que j’ai évoqué. Mais ce qui est vrai pour nous est vrai pour les autres aussi."

 

Un vécu ensemble

"On a un vécu ensemble, il y a le vécu de l’entraînement et le vécu des matchs. Quand on prend la chronologie de nos matchs, et surtout la chronologie des comportements qu’on a eu dans ces matchs, il y a plein d’éléments qui ont fait que les joueurs doivent savoir qu’ils sont capables de le faire. Ça a commencé avec Bastia. Quand on se fait égaliser, les mecs n’ont pas lâché et sont aller chercher la victoire. Ils se sont prouvés qu’ils étaient capables de le faire. Ce qu’ils ne faisaient pas avant. On a été capable aussi d’être brillant comme à Caen pendant la première mi-temps, puis après, de gagner ce match avec le courage, l’abnégation, et la solidarité. Ils sont capables de faire ça. Puis, il y a eu plein d’autres matchs comme ça, où ce ne sont que des choses positives, mais il ne faut pas s’en contenter. Il ne faut pas se relâcher. Chaque fois que l’on vit quelque chose, ça apporte au groupe, de la confiance, et quand on vit des choses négatives, le fait de les analyser, d’en parler nous fait prendre conscience que si on ne met pas tel ou tel ingrédient on peut aussi être puni."

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