14 octobre 2022

Lingon’s Boys : « 200 heures au stade pour les tifos de DFCO – QRM »

  • TeamDFCO

Plusieurs tifos seront déployés en tribune IPS samedi soir pour célébrer le 10e anniversaire des Lingon’s Boys. Nicolas Denizot, membre du groupe chargé de mettre sur pied ces animations, nous en dit plus sur leur confection.

Vous avez préparé plusieurs tifos différents pour votre 10e anniversaire. D’où tirez-vous cette énergie ?

C’est tout simplement par passion pour le club. C’est beaucoup d’heures d’investissement au stade pour préparer ces tifos. Pour les 10 ans, nous avons passé environ 200 heures au stade. Nous avons commencé la préparation mi-juillet. Malgré les hauts et les bas, nous sommes toujours là pour le DFCO.

 

Peux-tu nous expliquer les différentes étapes de confection d’un tifo ?

La première étape est de concevoir un modèle. La plupart du temps, nous faisons ça sur ordinateur, à l’aide d’un logiciel dédié au graphisme tel que Photoshop. Une fois que l’on obtient un modèle propre, on commence à tracer le modèle à l’aide d’un rétroprojecteur. On plaque nos bandes plastique contre un mur et on trace directement sur les bandes au marqueur. Ensuite, on assemble toutes les bandes plastique nécessaires avec du gros scotch. Enfin, il y a l’animation au stade. Certaines animations sont plus compliquées à sortir que d’autres. En général, ce sont des voiles qui partent de la fosse jusqu’en haut de la tribune. On ne se rend pas forcément compte, mais avec la peinture, c’est très lourd. Il faut bien plier le tifo de manière à ce qu’il soit sortable au moment du match.

 

Le jour du match, il ne faut pas se rater ! Il faut une sacrée organisation et du sang-froid ?

C’est effectivement beaucoup de gestion de stress. Quand on prépare ça depuis plusieurs mois et qu’on se rapproche du match, il y a énormément de choses à gérer. Il faut bien gérer la sortie des animations, dans le bon ordre et avec quelles personnes. Quand on le sort, le principal risque est que la voile craque. On l’a déjà vu dans pas mal de stades. C’est le pire… Il faut qu’elle soit bien tendue, donc il faut que les gens jouent tous le jeu sous la bâche.

 

Comment juge-t-on de la réussite d’un tifo ou non ? 

Pour moi, un tifo réussi, c’est à partir du moment où quelqu’un d’extérieur au monde Ultras arrive à comprendre ou à apprécier. Y compris les joueurs. Des fois, il y a des tifos, tu n’y comprends rien… Quand je reviens au travail, où tout le monde sait que je fais partie du groupe, et qu’on te félicite, ça fait plaisir. Dans le groupe, quand le tifo est déplié, que tout se passe bien, c’est que du bonheur ! Pour samedi, pour tout comprendre, il va falloir que les supporters dijonnais soient présents dès l’ouverture des portes.

 

LES TIFOS DE DFCO – QUEVILLY EN CHIFFRES

200 : Depuis le mois de juillet, les membres des Lingon’s Boys se sont relayés pour la confection des différents tifos. En tout, cela représente environ 200 heures de travail !

3 : Le groupe a utilisé 29 rouleaux de voile en plastique, soit l’équivalent d’environ 3 kilomètres.

8 : Pour le scotch, c’est encore plus long ! Au point de facilement relier le stade Gaston-Gérard et le Centre d’entraînement de Saint-Apollinaire. 8 kilomètres de scotch ont été nécessaires pour assembler les bandes, sur le dessus et le dessous des voiles.

2500 : En euros, c’est le coût du matériel nécessaire (voile, scotch, peinture, pinceaux…) pour l’ensemble des animations de samedi soir.

 

 

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