Lucas Deaux / Amiens – DFCO : « J’ai encore de l’énergie »

Revenu d’une longue blessure à un mollet, Lucas Deaux est de nouveau apte pour apporter sa fougue et sa combativité au collectif dijonnais. Il était présent, face aux médias, en conférence de presse avant Amiens – DFCO.

Sa longue indisponibilité

« Le plus difficile était de travailler seul et donc être un peu éloigné du groupe. Ça a été très long et un peu compliqué. Quand je rechutais, il y a eu des moments compliqués, mais on essaye de relativiser quand on voit autour de nous, ce qui se passe dans le Monde. Faire partie du groupe et du collectif, c’est déjà une petite victoire par rapport à ce que j’ai connu avant. […] J’ai tout fait pour essayer de prendre des avis à droite, à gauche, consulter des spécialistes, prendre des avis de médecins, de kinés et de joueurs pour m’éclairer. Au quotidien, je bosse beaucoup dessus pour que ce soit le plus solide possible. Parfois, il y a des aléas qui font que ça ne tient pas… Je mets tout en œuvre, 24 heures sur 24, et je fais attention à ça. »

Son retour dans le groupe

« Il y a beaucoup de joueurs au milieu de terrain, c’est vrai. Ce que je peux apporter ? Mon énergie, car malgré mon âge, j’ai encore de l’énergie. Dans ma tête, je suis frais. Je peux apporter beaucoup de courses, de l’impact, de l’expérience, ce qui n’est pas négligeable. […] Du moment où tu as tout donner, il faut savoir accepter les décisions. Même si tout compétiteur a envie de jouer, il faut mettre son ego de côté, même si parfois c’est frustrant. Personne n’est en situation de demander quoi que ce soit. C’est le collectif qui prime. Quand on fait appel à nous, il faut se rendre disponible et être prêt mentalement pour aider l’équipe. Quand je suis sur le banc et que le coach me fait rentrer, j’essaye d’instaurer un doute dans son esprit pour le prochain match. »

La mauvaise série actuelle

« L’année dernière, nous étions déjà sur courant alternatif. J’espère qu’on s’est un peu rassuré face au Havre, même s’ils ont eu pas mal d’occasions par rapport à nous. Il nous fallait un match pour nous rassurer et stopper l’hémorragie. Ne pas prendre de but, déjà, c’est une bonne chose. Il faut se servir de ce qui a été correct contre Le Havre pour sortir une prestation plus aboutie à Amiens. »

Rien n’est perdu pour jouer les premiers rôles

« Non, ce n’est pas terminé pour la montée. On n’a joué que 10 matchs… Quand on fait une photographie à J10, ce n’est pas la même à la fin, mais cela donne un ordre d’idée des équipes qui vont bien tourner et celles qui seront un peu plus dans le dur. »

Se servir de Metz, un match référence

« J’avais regardé le match contre Metz et j’avais trouvé que c’était une très belle rencontre de Ligue 2 entre deux belles équipes. Dans ma tête, je me suis dit que c’était vraiment pas mal et qu’on pouvait faire quelque chose de sympa. Je ne pense pas différemment, même si après une série comme on vient de faire, on peut toujours se poser des questions. […] Est-ce qu’inconsciemment, on s’est relâché ? Je ne sais pas. En ayant atteint ce niveau-là, on s’est peut-être trop reposé là-dessus ? Et nous n’avons pas remis ce qu’il fallait pour réitérer ce genre de performance ? »