Omar Daf : « On aura notre mot à dire »

Avant le premier match de la saison contre Saint-Etienne (coup d’envoi ce samedi à 15h à Gaston Gérard), le coach dijonnais Omar Daf a donné sa première conférence de presse d’avant-match sous les couleurs dijonnaises.

Point infirmerie

« Lucas Deaux n’a pas repris les séances avec le groupe. Alex Dobre est toujours en rééducation. On a toujours la blessure d’Aurélien Scheidler. Pour ce dernier, c’est moins important que ce que l’on pensait. Il poursuit sa rééducation avec le staff médical, on a bon espoir qu’il puisse reprendre rapidement. »

La préparation

« C’était une préparation où il fallait remettre certains joueurs à un bon niveau sur le plan athlétique. On a travaillé pour être prêt. Les joueurs l’ont bien assimilé. Il n’y a plus qu’à lâcher les chevaux et se faire plaisir surtout. […] Il y a eu beaucoup de frustration sur la saison dernière. On sent que les joueurs ont envie d’en découdre maintenant la préparation dans son ensemble s’est bien passée. Il y a un championnat qui démarre. A nous de faire ce qu’il faut pour continuer à avancer sereinement. »

L’ASSE, favori?

« C’est logique, c’est une équipe qui descend de Ligue 1. C’est une équipe qui a gardé une bonne ossature et qui s’est aussi renforcée. Forcément, Saint-Étienne fait partie des favoris de ce championnat, comme Sochaux qui a bien fini et qui a recruté, comme le Paris FC et le FC Metz. Ça sera de nouveau un championnat très relevé mais nous, on a de la qualité aussi, on aura notre mot à dire. On a fait cette préparation là pour tenir sur la durée, car c’est un championnat qui peut être très long. »

Une solidité défensive

« L’équipe avait concédé et pris pas mal de buts la saison dernière. Je pense qu’on ne peut pas exister à haut niveau si on prend autant de buts. Mais, cela ne nous a pas empêché sur les matchs amicaux de nous porter vers l’avant, de nous créer à chaque fois des situations. Il fallait juste rééquilibrer cela. Il fallait remettre des bases, avoir un meilleur état d’esprit sur le plan collectif. J’attendais des renforts offensifs pour être encore plus dangereux mais on a vu qu’à chaque match amical, quelques soient les adversaires, on a pu marquer. Il faut avoir cette efficacité offensive et défensive pour pouvoir exister toute une saison. »

Laurent Battles

« Je connais Laurent qui est un ami et un très bon technicien. Il a fait du bon travail avec l’ESTAC et je ne doute pas qu’il en fera de même avec Saint-Étienne. Ils ont toujours un jeu offensif, ça laisse aussi des espaces pour les adversaires. A nous de faire ce qu’il faut sur le plan défensif et sur le plan offensif. Ça sera un match de haut niveau. A nous de nous concentrer, de jouer avec nos qualités et nos forces pour pouvoir l’emporter demain. »

Être régulier

« On peut bien démarrer la saison et la finir de manière plus difficile. Comme l’inverse. Bien évidemment, quand on commence les 38 matchs on veut les gagner, donc plus tôt on prend les points mieux c’est. Il faut garder sa sérénité. C’est un championnat où il faut afficher une certaine régularité.  Sur le match de demain il faut commencer à jouer avec nos principes pour pouvoir exister et nourrir des ambitions. […] Ce que j’essaie d’instaurer et de mettre comme état d’esprit c’est que sur chaque séance, sur chaque match, on doit être à 100% pour continuer à avancer et à performer. Quelque soit l’adversaire qui sera en face de nous, j’ai envie que mes joueurs affichent la même détermination, le même engagement, la même envie. »

Jouer la montée?

Quand on commence une saison, on veut toujours la terminer de la plus belle manière, c’est-à-dire en haut du classement, ça c’est être ambitieux et nous nous devons de l’être. Il faut aussi aborder ce championnat qui est très homogène avec beaucoup d’humilité. Chaque match, il faudra être très concentré et on fera le bilan après quelques rencontres pour savoir où on se situe. Juste des noms cela ne suffit pas, il faut poser les choses sur le terrain.  J’attends que mes joueurs se donnent à 100% pour que les supporters puissent s’identifier à ce que nous faisons et quand ils repartent de ce stade qu’ils soient fiers de leurs joueurs parce qu’on aura tout donner.