Jules Meyer : « Un état d’esprit de conquérant ! »
- National
Septième recrue du Mercato estival, Jules Meyer arrive dans la Cité des Ducs avec la volonté de s’imposer en National dans un rôle préférentiel de meneur de jeu.
Pourquoi avoir fait le choix du DFCO pour poursuivre ta carrière et continuer d’évoluer ?
Passer du championnat National 2 au National, c’est une belle évolution. Et pouvoir signer au DFCO, c’est exceptionnel. C’est un club qui possède un bel historique avec plusieurs années de Ligue 1 de qualité.
Peux-tu nous décrire ton parcours jusqu’à maintenant ?
Je suis originaire de Saint-Étienne. J’ai fait trois ans au centre de formation de Saint-Étienne, avant de poursuivre en catégories jeunes entre Andrézieux et Le Puy. Il y a cinq ans, j’ai été recruté au Clermont Foot, mais j’ai passé des années compliquées avec le COVID. Comme tout le monde… J’ai joué au Puy-en-Velay lors des 3 dernières années, où j’ai pu progresser et connaître le niveau National. J’ai participé à la montée du Puy, et la saison dernière, nous n’étions pas loin car nous avons terminé à la deuxième place, à 3 points du leader.
Le fait que le DFCO ait lancé plusieurs jeunes joueurs de la formation en équipe première a-t-il joué dans ton choix ? Le discours du coach t’a également convaincu ?
J’ai pu voir que la saison dernière, plusieurs jeunes joueurs ont pu intégrer l’effectif professionnel. C’est sûr que ça fait envie en tant que jeune joueur. Je suis un joueur qui aime jouer au ballon, avec un style de jeu technique. Quand le coach m’a expliqué le projet de jeu et le système, cela m’a intéressé et je pense qu’il y aura du beau spectacle.
Tu évolues à un poste bien défini de meneur de jeu. Un profil que le coach apprécie particulièrement pour son système de jeu ?
Je pense que le DFCO m’a fait confiance car c’est un poste que j’arrive bien à exploiter. On en a parlé avec le coach. Je suis un joueur assez puissant sur les premiers mètres et assez technique. Je peux jouer sur tous les postes offensifs. Mais là où je suis le meilleur, c’est en tant que meneur de jeu.
Tu as déjà connu le National avec Le Puy, mais on imagine que tu es impatient de prouver ta valeur à ce niveau ?
J’ai connu le National il y a deux saisons. C’est un championnat compliqué, d’autant plus avec les six relégations. Pour un petit club amateur comme Le Puy, on savait qu’on ne pouvait jouer que le maintien. Retoucher ce niveau-là, c’est valorisant pour moi. J’arrive à Dijon avec un état d’esprit de conquérant.
Tu vas retrouver Mohamed Ben Fredj, ancien coéquipier du Puy. C’est un bon souvenir ?
(Rires) Bien sûr ! Au Puy, il a montré que c’était un bon attaquant. C’est quelqu’un de très généreux. C’est un très bon gars qui aime jouer au ballon. Je suis content de le retrouver. Quand on connaît un joueur dans le vestiaire, on sait que c’est aussi plus facile de s’intégrer.
Dans ce poste de meneur de jeu, quel joueur t’a inspiré ?
Un joueur qui a un style de jeu dans lequel je me reconnais ? Je pense à Eden Hazard à l’époque de Chelsea. C’était un meneur de jeu percutant et qui avait un niveau exceptionnel.
Après quelques heures passées au club, quelle est ta première impression sur le DFCO ?
Concernant l’équipe, je ne me suis pas encore entraîné avec eux. Mais « Momo » m’en a dit le plus grand bien ! Je sais aussi ce qui est recherché au niveau du foot. Concernant les locaux, c’est grandiose. On a tout pour réussir et on ne peut pas se plaindre. Surtout moi qui vient d’une petite structure amateur.
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